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Pourquoi je trouve normal que la PNL ait si mauvaise presse
--> Bonjour à tous, ici Bernard. Mardi 16 janvier, lors de notre AG, j'ai tenu à préciser que cela ne me dérangeait nullement que la PNL soit sans cesse malmenée par les média. En fait, à bien y réfléchir, non seulement cela ne me dérange pas, mais en plus je trouve ça parfaitement normal. Pourtant, j'adore la PNL, et j'affirme qu'elle a changé ma vie. Alors ? ...

Pourquoi je trouve normal que la PNL ait si mauvaise presse

 

Il m’est arrivé plusieurs fois, lors de nos réunions, d’entendre de la part de mes camarades des commentaires outragés à propos de la façon dont la PNL peut être traitée par les média, à la faveur de telle ou telle bavure, excès ou débordement relaté par la presse, puis déformé, amalgamé, monté en mayonnaise, pour aller parfois jusqu’à revêtir les aspects d’un «lynchage médiatique»...

S’il est toujours désagréable de voir bafouées les valeurs auxquelles nous sommes tous attachés, je trouve pour ma part qu’il est tout à fait normal qu’il en soit ainsi, et je vais tenter d’expliquer pourquoi.

 

D’abord, ça sent le soufre...

Mon copain François est un bon vivant. Cinquantaine bien sonnée, carrure impressionnante, sourire toujours épanoui, cheveu grisonnant, oeil malicieux et bedaine de bon aloi, il fait d’emblée partie des gens qui font spontanément l’unanimité autour d’eux. Tiens, ce n’est pas dur, pensez à son sosie : le type qui joue le géant Hagrid dans les films d’Harry Potter.

Seulement voilà, mon copain François exerce une profession qui surprend toujours : figurez-vous qu’il est... instituteur en école maternelle.

Cela veut dire que chaque année, pour la rentrée des classes, moment de séparation parfois tragique pour les petits... mais aussi pour beaucoup de parents, chaque année, donc, mon copain François doit affronter des regards inquiets.

Inquiets, parce que dans l’inconscient collectif, les enfants en bas âge sont à leur place lorsqu’ils sont encadrés par des femmes rassurantes, et (...comme l’indique leur lieu de travail) «maternelles».

Alors bien sûr, quand ils voient la tête de mon copain, avec ses blousons rasta, ses baskets à scratch et ses pantalons de jogging, il y en a à qui cela peut faire drôle. Et à chaque fois, François réalise un peu plus qu’il fait beaucoup moins l’unanimité comme instit de maternelle que comme copain de vacances ou de bistrot.

Croyez-vous qu’il s’en offusque ? Ce serait mal le connaître. Que fait-il alors ? Il prend sur lui, tout simplement. Il sait qu’il va en avoir pour, allez, disons une dizaine de jours pour que tout rentre dans l’ordre. Il se montre tout simplement exemplaire, tout en attentions, tout en gentillesse, et affronte le plus calmement du monde des regards qui pour le moment ne voient en lui qu’un méchant ogre, ou peut-être pire...

En effet, selon ses propres dires, dans le regard des autres le soupçon de pédophilie n’est jamais bien loin. Et c’est pareil à chaque rentrée. Injuste ? Dégueulasse ? «Pas du tout, répond François. Je trouve cela parfaitement dans l’ordre des choses. En effet, les pédophiles cherchant tout naturellement à se rapprocher des enfants par tous les moyens, ils se ont bien évidemment tendance à se tourner vers les professions en contact avec la petite enfance. Donc on peut raisonnablement penser qu’il y a beaucoup de pédophiles qui veulent être instituteurs de maternelle. De là à en conclure qu’il y a beaucoup d’instituteurs pédophiles dans les écoles maternelles, il n’y a malheureusement qu’un pas, et ce pas peut vite être franchi lorsqu’on est soi-même déstabilisé, comme nombre de parents le jour de la rentrée.

Il y a de tels fantasmes autour de ces histoires d’instituteurs pédophiles que je ne vois pas comment les gens ne tiqueraient pas en me rencontrant, ajoute François. Il me faut accepter l’idée que par ma simple présence, je suis une personne qui sent le soufre. La seule chose que je peux faire, c’est avoir une très grande vigilance, par exemple en m’entourant de précautions spécifiques comme me faire systématiquement accompagner d’une femme lorsque je dois amener ces petits chérubins aux toilettes...

Fort heureusement, au bout d’un certain temps, les choses s’arrangent d’elles-mêmes, et il n’y a plus aucun regard inquiet dans les yeux des parents d’élèves, même si je sais très bien que ma vigilance ne doit jamais me quitter, et que je ne dois pas baisser la garde. Certes, ajoute François, je trouve cela très injuste, mais si je me braquais contre cette injustice, je ne ferais que l’amplifier ! Alors je fais le dos rond en attendant que ça passe... et cela finit immanquablement pas passer... jusqu’à la rentrée prochaine !»

 

 

Le fantasme de la manipulation

Il en va ainsi de tous les amalgames et de toutes les idées reçues en général. Je suis certain que nombre d’entre vous n’auront aucun mal à trouver de nombreuses déclinaisons de l’histoire de François, adaptées à leur propre expérience. Il suffit d’opérer quelques commutations (remplacez par exemple «Instituteur de maternelle» par, disons au hasard «personne qui pratique la PNL»...puis à la place de «pédophilie», mettez «manipulation», ou, pourquoi pas, «dérive sectaire», et le tour est joué).

Il ne faut pas oublier que le thème de la manipulation renvoie à quelque chose de contradictoire, à la limite du skyzophrène. Lorsque Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois écrivent leur «Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens» en 1987, ils ne savent pas encore que ce sera un exceptionnel succès de librairie. C’était compter sans l’éditeur, qui en bon professionnel écrivait au dos du livre une innocente petite phrase «...à ne pas mettre entre toutes les mains». Cette petite phrase (outre le choix du titre) a probablement changé le destin d'un ouvrage qui au départ n'était qu'un essai de psychologie sociale, et qui aurait très bien pu passer inaperçu, et qui depuis est régulièrement réédité.

Les psys... la manipulation... autant de sujets qui génèrent à la fois de la curiosité, de l'attirance, et une certaine forme de répulsion chez le commun des mortels. Et les thérapies brèves, arrivées le plus récemment sur ce marché, font particulièrement les frais de cet ostracismre jaloux.

 

 

Dépassement de soi... ou charlatanisme ?


Chez les PNListes, il y a bien entendu à boire et à manger, comme partout. Mais dans ce cas, il est dans l'ordre des choses que nous subissions particulièrement les foudres de la colère populaire. Voyons en quoi :

Je me souviens encore très bien de mes années d’apprentissage de la PNL. Je me souviens aussi de mes camarades de promotion. Chacun d'entre nous avait ses propres attentes, ses propres motivations, et ses propres positionnements.

Pour ma part, la PNL était (et reste toujours) un outil avant tout. Un peu comme un couteau, qui peut très bien être utilisé pour trancher un morceau de pain... mais aussi dans des cas plus extrêmes le cou de son voisin de palier !

L’outil PNL demande, à mes yeux, beaucoup plus de temps pour être maîtrisé. Pour ma part, j'ai encore aujourd'hui le très net sentiment de n'en avoir assimilé qu'une infime partie. Or, à l’époque, nombre de mes camarades de promo se voyaient tranquillement, à l’issue de nos malheureuses 300 heures de formation, embrayer illico sur une carrière de psychothérapeute ou d’enseignant PNL !

J’espère qu’ils n’ont pas été trop nombreux à persister, mais quand j’y repense, j’avoue que cela me fait un peu froid dans le dos.

Tout le monde le sait, nous vivons des temps où les valeurs connaissent des bouleversements sans précédent, et où l’individu est avide de sens. C’est devenu un truisme de dire que siècle qui vient de s’écouler a connu de grandes révolutions techniques qui ont bouleversé les modes de vie.

Mais en même temps nous n’en sommes qu’au niveau de la préhistoire pour ce qui concerne le développement personnel, dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’a pas suivi le mouvement. Ou plutôt : la demande ne cesse de s'amplifier (à cause notamment du déclin des valeurs traditionnelles représentées par les religieux, les philosophes, les anciens, que sais-je ?), déclin qui rend abyssales les angoisses existentielles et autres quêtes de sens, sans pour autant qu'une "offre" adaptée, cohérente et maîtrisée n'ait nécessairement suivi (c'est un euphémisme !).

C’est ainsi qu’au pays des aveugles, quelques borgnes peuvent tranquillement se prendre pour des rois. D’un côté ils profiteront de la crédulité de certains, et de l’autre ils contribueront à amplifier un scepticisme dont la profession se passerait volontiers.

Ainsi, la PNL est-elle aujourd’hui devenue... beaucoup de choses aussi diverses que variées. Y compris un fonds de commerce qui ne dit que très rarement son nom (alors qu’il n’y a aucun mal à cela, signe qu'il y a un réel malaise...). Partant, les problèmes éthiques soulevés par sa pratique à un niveau professionnel sont aussi nombreux que complexes. Citons au hasard : qui accepter comme élève dans une formation PNL ? Ou qui refuser ? Sur quels critères ? Quel discours, et surtout quelle attitude adopter face à ceux qui pensent, fût-ce confusément qu’ils «iront mieux» après avoir suivi cette formation ? Car ne l’oublions pas, les temps sont durs, il faut faire le plein de stagiaires si on veut perdurer et assurer un chiffre d’affaires suffisant, et ceci peut être à la source de dilemmes cornéliens, qui pour être traités correctement nécessitent d'avoir une personnalité solide et particulièrement alignée... et, qui plus est, de jouir d'une situation personnelle pas trop menacée !

Je connais beaucoup moins le monde des thérapeutes, mais ils doivent forcément avoir des problèmes du même ordre à affronter (si certains d’entre eux lisent ces lignes, je les renvoie à l’article Les taupiers, publié jadis sur mon blog perso). A toutes ces questions, chacun ne peut qu’apporter des propres réponses, avec les moyens qui sont les siens.

N’oublions pas que, si une personne désirant ouvrir un laboratoire d’analyses médicales ou encore une auto école doit tout d’abord passer sous les fourches caudines d’une réglementation aussi sourcilleuse que tatillonne (...et dans un sens c’est tant mieux !), il en va tout autrement pour celui qui entend ouvrir un institut de formation à la PNL, ou un cabinet de psychothérapeute. En effet, ces activités, qui, si on se place du point de vue des «consommateurs» touchent à ce que nous avons de plus précieux» (notre identité), appartiennent encore à la catégorie des professions dites «non règlementées», même si le législateur s’efforce de plus en plus de les encadrer par des dispositions «cache misère»...

On m’objectera que c’est le cas de nombreuses autres professions, et qu’il n’y a là rien d’exceptionnel... à ceci près que la pratique de la PNL peut aussi nous donner des billes, pour peu que cela corresponde à nos désirs, pour nous aider à prendre des postures de champions de l’éthique, main sur le cœur... y compris pour défendre les choix les plus contestables, et c’est bien là le problème (franchement, qui n’a jamais pensé à ça en entendant une «petite phrase» de tel ou tel homme politique ?

Il n’y à qu’à se souvenir des remous qui ont agité notre vénérable fédération il y a peu : Comme vous tous, j’ai été le témoin de nombreux échanges de mails carrément surréalistes, véritables règlements de comptes. Parfois, il y avait de quoi se pincer pour bien vérifier que non, nous ne rêvions pas, les personnes qui échangeaient toutes ces amabilités au vu et au su de tous (puisque la terre entière était en copie...) étaient des praticiens, voire des thérapeutes, et dans certains cas des enseignants en PNL. Quelle dérision !

Outre le côté pénible de la chose, on peut y voir, si besoin était, la preuve que le chemin qui mène à la sagesse et au détachement peut très bien passer par la PNL... mais pas forcément !

Si lors de ma formation j'ai appris à reconnaître les attitudes et comportements des carpes (illuminées ou non), requins et autres dauphins, il y a un animal que j'ai mis beaucoup de temps à identifier : c'est le requin déguisé en dauphin (...à quand un cours de PNL incluant cette bestiole-là ?). Pour moi c'est le plus redoutable, car il dispose, en outre des armes du requin classique, d'un nombre d'heures de vol en manipulation suffisant pour que d'innombrables proies viennent se précipiter toutes seules dans sa gueule. Du coup, il fait encore plus de dégâts. Quelle économie d'énergie ! Franchement, à côté, un "simple requin" fait pâle figure !


Ces sectes qui noient le poisson...

Après tout ceci, allez vous étonner qu’on nous amalgame à des sectes ! Pour qui a étudié les mécanismes par lesquels elles naissent, se développent, et se maintiennent, il est facile d’établir qu’elles s’ingénient à entretenir elles-mêmes tous les amalgames, afin de «se noyer dans la masse», et ainsi passer plus inaperçues.

Dans notre beau pays, régulièrement, des commissions parlementaires sont mises en place, avec pour objectif de dresser une liste exhaustive des sectes en train de sévir dans l’hexagone. Eh bien leurs conclusions dressent le plus souvent un inventaire à la Prévert, d’où il ressort qu’on peut trouver des gourous dans toutes les officines qui pratiquent peu ou prou le développement personnel. Ni plus ni moins !

Bien entendu, la PNL n’est pas plus épargnée que les autres. Elle aurait même tendance à payer un lourd tribut. Pour ma part, je vois (avec quelques autres) dans tout cela le résultat d’un travail de lobbying des sectes elles-mêmes (car elles savent très bien se tenir dans l’ombre des pouvoirs en place). Encore une fois, leur but est de noyer le poisson pour que, dans l’esprit du public, PNL et Scientologie ne soient jamais que deux des mamelles d’où l’on extrait exactement le même poison...

Et puis, comme l’a écrit Josyane de St Paul herself, «[...] S'il est sûr que la PNL n'est pas une secte et que les personnes qui l'utilisent n'en constituent pas une, qui peut affirmer que des sectes n'utilisent pas la PNL ? [...] quelques-unes d'entre elles sont très puissantes, se tiennent au courant des méthodes les plus modernes et recherchent les meilleurs outils pour avancer plus rapidement vers leurs buts.» (Lettre de L’IFPNL, mai 1995).

 

Alors, que peut-on faire, concrètement ?

S’il y a une chose certainement à ne pas faire à mes yeux, c’est se poser en victime d’une chasse aux sorcières, même si on est convaincu de sa réalité (pensez à mon pote François du début de l'article). De mon point de vue, c'est totalement contre-productif, et ne fait a contrario qu’accroître les maux contre lesquels nos prétendons lutter.

Admettons-le, la PNL est un mouvement qui se cherche encore, quoi qu’on en dise (du moins sous nos latitudes). Pour toutes les raisons précédemment invoquées, elle est en quête de reconnaissance et de respectabilité. Or, force est de constater que cette respectabilité, nous l’appelons souvent de tous nos vœux sans avoir forcément un comportement à la hauteur de ce que nous revendiquons.

 

Certification ? Je me marre...

 

Il n’y a qu’à penser au mot de «certification» avec lequel nous nous gargarisons parfois, comme s’il s’agissait d’un talisman sensé nous protéger de la suspicion et de nous draper dans les oripeaux du sacré. Peut-être qu’un jour la PNL aura son conseil de l’ordre. Sera-ce une bonne chose ? Je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui nous en sommes très loin. Pour l’heure, les «certificateurs» en place n’ont à mes yeux aucune légitimité particulière, si ce n'est d'avoir été les premiers à occuper le terrain. Ils me rappellent Coluche avec ses histoires de «milieux autorisés», vous vous souvenez ? «...Les milieux autorisés, c’est un endroit où y’a des mecs qui sont là pour s’autoriser des trucs ; ils tournent en rond, y’en a qui disent "tiens je vais m’autoriser un truc, c’est vachement gonflé, j’hésite"...».

 

Témoigner, c’est bien peu, et c’est beaucoup...

Si chacun d’entre nous peut se contenter tout simplement de répondre de ses actes et de témoigner, à son niveau, de ce que la PNL lui apporte, il y a lieu de penser que ce travail de fourmi, même s’il n’est pas spécialement gratifiant à première vue, finira un jour par porter ses fruits. Le processus est déjà en place, mais ne nous voilons pas la face : ce sera sans doute très long, je vous l'accorde bien volontiers !

Cela dit, c’est à mes yeux pratiquement la seule chose que nous puissions raisonnablement faire avec quelques chances de succès. A force de voir des gens couper tout simplement un morceau de pain, nul ne songera plus, à la longue, à incriminer le couteau. Pour ce qui me concerne, je me contente donc, sans illusion mais sans renoncement non plus, de faire de mon mieux pour me comporter de manière sinon exemplaire, du moins la plus «alignée» possible, lorsque quelqu'un me demande pourquoi j’aime tant la PNL, ou qu’il veut savoir ce que j’en fais...

 

Tâcher de rester humble :

Un truisme qu’il est toujours bon à rappeler : Ce n’est pas parce que nous avons un regard... disons aiguisé sur la nature des échanges entre les membres de l’espèce humaine que cela nous place en quelque manière que ce soit au-dessus de la mêlée. Même si la PNL a changé ma vie, même si je suis désormais capable de mettre les mots de «victime», «persécuteur» ou «sauveteur» sur certains des comportements que j’observe chez mon prochain, cela ne m’empêche hélas pas d’avoir moi-même de tels comportements à l’occasion, même si je sais pertinemment qu’ils ne produisent rien de bien positif. Lorsque je les identifie chez moi, je peux juste avoir un petit sourire intérieur, en coin, et me dire que si j’ai découvert un chemin merveilleux, mon émerveillement n’est rien à côté du vertige qui m’emporte à la vue de toute la distance qu’il me reste à parcourir... sur le chemin en question.

Bien à vous,

Bernard LAMAILLOUX


 

 

Ecrit par redacteurpnlsud, le Dimanche 11 Février 2007, 11:41 dans la rubrique Tribune libre.

Commentaires :

redacteurpnlsud
26-02-07 à 21:24


Bonjour Bernard J'ai eu beaucoup de plaisir de lire ton article. Eh oui ! Être sage tous les jours n'est pas facile… Je crois que je m'entendrais bien aussi avec ton pote François. Je crois que j'ai beaucoup à apprendre de lui. L'article que j'ai écrit ("Les PNListes sont-ils crédibles?") m'a amené quelques hésitations à le communiquer.

Je me trouve dans un dilemme. D'un côté, c'est une évidence qu'ils nous (pnlistes) manque souvent quelques bases pour utiliser la PNL dans des domaines spécifiques. et d'un autre côté, dès qu'on dit qu'il manque quelque chose, il y a toujours d'autres pour vouloir en faire de nouvelles règles que tout le monde devrait respecter sinon c'est le bûcher.

Je fais partie des gens qui pensent que plus de règlement ne rend pas les humains plus heureux mais dans l'air du temps (certains ne se sentent responsables qu'en votant plus de règles et plus de lois) je ne fais pas le poids.


Au plaisir de te lire.


Salutations,

 

Alain Thiry

Inter Actif
200, rue de Lonzée
5030 Gembloux
Belgique


 
Mieuzapp
26-02-07 à 21:57

Re: Le commentaire d'Alain


Merci Alain pour ce commentaire. Il m'arrive, tout comme toi, de me sentir quelque peu isolé dans mes convictions, mais j'assume, moi aussi...

Cela dit, y'a pas photo, c'est tout de même plus cool d'être plus d'un à ramer dans le même sens :-)
Quelquefois, je me prends même à rêver qu'un jour, nous ferons peut-être "le poids", comme tu dis.

J'invite tout le monde, avec une chaleureuse insistance, à lire ton article, "Les PNListes sont-ils crédibles ?", publié dans la revue Métaphore.


Amitiés,

Bernard