Bonjour.
Je me permets de vous envoyer une question posée par un stagiaire la semaine dernière : alors que j'exposais les PI, EI et CP (index de computation je crois dans le jargon PNL) et que je précisais que les Comportements c'était "tout ce que peut enregistrer un camescope" qui, lui, ne peut interpréter des CP et donc nous oblige à dire ce que l'on voit et entend et non nos appréciations (Exemple "il est stressé"...quelles indications comportementales ? dis le PNListe...), un stagiaire me dit, donc, "et les odeurs , n'est-ce point un comportement, qui serait enregistré si un appareil était là pour capter les effluves ? ".
J'ai réfléchi et pas trouvé de réponse satisfaisante : car OUI on "produit" des odeurs, qq fois non conscientes, comme on "produit" des gestes, respiration...et ce ne sont pas des Etats internes, ni des Processus Internes....
Mais en même temps il est difficile de synchroniser (consciemment) sur les odeurs d'autrui ou de les produire volontairement (sauf à se parfumer évidemment...)
Bref j'ai promis de fournir une réponse à cette question mais après discussion autour de moi chacun se plonge dans les mêmes questions, pas les bonnes sans doute puisque le débat reste ouvert .
Quel PNListe peut m'aider ?
Commentaires :
Mon petit grain de sel sans odeur... :-)
Bonjour Sylvette. D’abord, le caméscope n’est qu’une métaphore, et comme toute métaphore elle possède sa puissance... et ses limites, limites que n’importe quel mismatcheur (qu’il soit patenté ou occasionnel) ne manque en général pas de pointer.
C’est ce qui rend d’emblée le débat beaucoup moins crucial à mes yeux, même si par ailleurs je trouve qu’il pose une question non dénuée d’intérêt. Alors on peut effectivement dire que oui, les odeurs font partie du comportement, ou bien que non, elles ne le font pas, l’important étant avant tout (à mes yeux) que l’image du caméscope, en ceci qu’il n’enregistre pas le subjectif, ait fait mouche dans l’esprit de celui qui est (vraiment) désireux de comprendre.
Deuxièmement, il me vient une autre piste de réflexion : pourquoi ne pas introduire le critère du « c’est sous mon contrôle » ? Par exemple, quand je pousse un cri, ou que je me gratte bruyamment le coude, quelles que soient mes raisons, c’est sous mon contrôle, en ceci que je suis théoriquement capable de recommencer ce geste sur commande, même en l’absence de tout stimulus. En revanche, l’odeur que je produis (transpiration si je suis inquiet, ou rose des vents si j’ai mangé trop de haricots :-) me paraît se situer sur un registre différent. Quand tu as pointé l’exception du parfum, tu as justement mis le doigt sur quelque chose qui peut être sous mon contrôle (je peux me parfumer)... du moment que je dispose de l’accessoire adéquat (en l’occurrence le parfum).
Voilà. J’espère que ma modeste pierre se révèlera une contribution utile au débat que tu proposes.
Bises,
Bernard