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Compte-rendu Atelier PNL et coaching
--> Cannes, le 23 juin 2007 (Atelier animé par Brigitte KRAMER au siège de l’IFPNL Cannes)




Compte-rendu Atelier PNL et coaching - Cannes, le 23 juin 2007

Atelier animé par Brigitte KRAMER qui nous accueillait au siège de l’IFPNL Cannes
(site de l’institut : http://www.ifpnl.fr/ ).

 

Ce compte-rendu n’est que le reflet de ma propre prise de notes. Si j’assume la paternité de la version initiale, je ne m’en considère absolument pas le « propriétaire exclusif ». Si vous êtes membre NLPNL SUD et étiez présent(e) à l'atelier, vous avez peut-être noté de votre côté tel ou tel point m'ayant échappé... vous pouvez dans ce cas utiliser votre login et votre et de passe pour modifier ou amender le texte. Si le cœur vous en dit, sentez-vous à l'aise de le faire.
Bien à vous, Bernard.

 

 

 

Plan de l’intervention (écrit au tableau par Brigitte) :

 

- Le coaching aujourd’hui en France

- Les prémices sociologiques de l’engouement du coaching

- Différents types de coaching - Différentes écoles – Différence entre coaching et thérapie

- Quelle image (abus, média, etc.)

- PNL et coaching :

Plus value

Éthique de la PNL et des présupposés

Les outils

Quelles validations ?

 

 

 

 

 

 

Le coaching aujourd’hui en France

 

La notion de coaching est relativement récente en France, mais l’image du coach est validée depuis très longtemps dans les pays anglo-saxons. Comme c’est souvent le cas, ceci peut (peut-être) expliquer à la fois que cela ait pu donner lieu à un phénomène de mode, et aussi des dérives, et même des abus.

 

 

 

Les prémices sociologiques de l’engouement du coaching

 

Le rôle que tient le coach aujourd’hui a très longtemps été tenu par ce qu’on a pu appeler des « directeurs de conscience » dans nos vertes campagnes de jadis. Le médecin, le curé, le notaire, et parfois le maire se partageaient ce rôle, qu’ils exerçaient ensemble, ou tour à tour, se trouvant par la force des choses dépositaires d’un grand nombre de secrets, secrets de famille pour la plupart.

 

Concernant l’aspect « coaching et entreprise », les besoins ne se faisaient pratiquement pas sentir avant les années 70, et ceci pour deux raisons principales :

 

On pouvait se tourner vers des personnes faisant office de « valeurs sûres » en la matière (l’ensemble des institutions, dont l’église, étant représentés par les 4 personnages-fonctions cités plus haut) ;

La vie professionnelle d’une personne était le plus souvent « toute tracée », en ceci qu’on avait le plus souvent une carrière pour toute la vie, qu’on entrait en entreprise un peu comme on entre en religion, et que les entreprises et les salariés avaient une très nette tendance à être mutuellement « fidèles » ad vitam aeternam.

 

Le début des années 80 connaîtra sous nos latitudes l’apparition d’une ère de plans sociaux massifs, ce qui aura pour effet d’entraîner des mises en question radicales du mode de fonctionnement de l’entreprise, principalement pour ce qui concerne sa gestion des ressources humaines, d’où une instabilité croissante, dont les vagues continuent à balayer le paysage d’aujourd’hui. Les anciennes règles sociales étant devenues obsolètes, les méthodes d’accompagnement le sont donc devenues elles aussi, mécaniquement.

 

 

 

Différents types de coaching

 

Brigitte nous a fait part de la différence entre le coaching d’entreprise et le « life coaching ».

 

Le « life coaching » correspond à un coaching de la personne, en opposition au coaching d’entreprise qui tourne autour du « développement de la personne en entreprise ».

 

Dans la pratique, force est de constater que de nombreux coaches qui n’ont pas réussi à s’implanter dans le milieu de l’entreprise (parce que diplômés « coach » sans avoir l’expérience de terrain) ont fini par se tourner vers le life coaching.

 

 

 

 

Différences entre coaching et thérapie

 

Brigitte a dessiné un tableau à deux colonnes, et nous l’avons rempli ensemble...

 

Thérapie

coaching

On s’occupe du passé

Présent et futur

Pathologie, souffrance

Aller vers du mieux (sans qu’il y ait nécessairement souffrance)

Réparation, guérison

Aide à la décision, recadrage positif

La notion d’objectif n’est pas forcément centrale

Importance de l’objectif, qui doit toujours être défini comme un objectif opérationnel.

S’exerce toujours dans un cadre privé

Le cadre peut être privé ou professionnel.

 

 

 

Spécificités de la PNL dans le cadre du coaching

 

Là aussi, Brigitte a eu recours au groupe pour bâtir les deux listes suivantes...

 

- Flexibilité, relation à l’autre

- Un côté « boîte à outils » pratique et concret

- Modélisation

- Approche systémique

- Approche neurologique (filtres, croyances...)

- Conscience du subjectif

- Possibilité de ne pas aller dans le contenu

- Expérience du langage non verbal

- Et le plus important : les présupposés de la PNL

 

 

 

 

Outils privilégiés de la PNL dans le cadre du coaching

 

- L’objectif (« État présent » vers « État désiré »)

- La calibration

- La synchronisation

- Le recadrage

- Le Méta modèle / Le Milton Modèle

- Les stratégies mentales

- Les méta programmes

- Tout le travail sur les croyances

- Le schéma T.O.T.E.

- Les sous modalités

- Ressources, ancrages

- Les métaphores

- La supervision (= en tant que coach, pouvoir se faire soi-même superviser par quelqu’un)

- L’importance donnée au feed-back (et à la capacité à le gérer)

- Le modèle des parties, et par voie de conséquence...

Le recadrage en 6 points

La négociation entre les parties

Le VK SQUASH

La stratégie de Walt Disney

Etc.

 

REMARQUE : Dans cette liste d’outils, il est à noter qu’on pourrait se livrer au petit jeu consistant à distinguer parmi eux :

- Des outils d’exploration (de l’histoire ou de la construction de la personne)

- Des outils de gestion du changement

 

 

______________

 

A la fin de l’intervention, Brigitte répondra à la question de savoir ce qu’il y a dans une formation au coaching (dans son institut) qu’on ne trouve pas déjà dans ne formation PNL « initiale ». Voici sa réponse :

 

- L’apport de l’Analyse Transactionnelle

- L’apport de l’Analyse Systémique

- Les I.O.S. (Interventions Orientées Solution)

- D’autres outils (voir par exemple le programme spécifique de Jane Turner).

 

 

Pour finir, Marie OUVRARD fait une intervention pour nous faire part de la classification des coaches sur les niveaux logiques selon Robert Dilts :

 

 


« Coach visionnaire » (utilise tous les autres niveaux)

« Grand coach », ou « sponsor individuel » (celui qui croit en toi qui que tu sois)

Coach « guide »

Coach « enseignant »

« Petit coach » (celui qui entraîne simplement « le geste »)

Coach « ange gardien »

 

 

 

Annexe : D’où vient le terme de coaching ?

 

Le terme de «coaching» vient initialement du français «coche» qui dès le XVIe siècle désigne une grande voiture tirée par des chevaux destinée au transport des voyageurs et conduite par un «cocher». Celui-ci est, de fait, une personne qui accompagne ces voyageurs d’un point à un autre, ce qui évoque bien l’aspect de passeur ou de guide que revêt parfois la fonction de coach. 

 


 

 

Ecrit par redacteurpnlsud, le Jeudi 28 Juin 2007, 15:04 dans la rubrique Comptes-rendus ateliers.